
Technicienne de bureau d'études : un métier choisi par hasard… devenu une vocation affirmée
Ce n’est pas le métier dont elle « rêvait » au collège et pourtant, après un cursus en électrotechnique et sa première expérience professionnelle en 2009, Lucie s’épanouit toujours autant, quelques années plus tard, à concevoir des installations électriques. « Cela me plaît de les dessiner et de réfléchir à trouver des solutions à certaines problématiques rencontrées », reconnaît-elle. Depuis cinq mois, Lucie a fait le choix d’un nouveau challenge, celui de rejoindre les équipes de PLUME-THOMASSEAU, à Sorigny (Indre-et-Loire). « J’ai toujours évolué en bureau d’études chez les maîtres d’œuvre, mais j’en avais fait le tour, raconte-t-elle. Je souhaitais travailler en bureau d’études d’exécution. »
Je dessine ce qui a été chiffré au préalable
Les raisons invoquées sont multiples : « La réflexion « chantier » y est importante, les missions plus larges et plus précises techniquement. » Ainsi, elle n'hésitera pas à saisir l'opportunité professionnelle offerte par Willy Verneau, chargé d'affaires et responsable d'études au sein de la PME, experte en électricité. Ils se connaissent depuis le début de sa carrière. Aujourd’hui, Lucie réalise les plans d’exécution en électricité, en plomberie, mais également en chauffage, principalement sur des projets tertiaires à la fois pour de la rénovation de bâtiment et de la construction neuve. « Je dessine ce qui a été chiffré au préalable afin que les électriciens puissent travailler avec exactitude sur le terrain. » Une dimension qui lui demande désormais de « raisonner équipe ».
Ce qui peut être parfois la principale difficulté à gérer, chacun ayant ses propres contraintes et visions. « C’est pourquoi, je me dois de bien préciser les éléments, de fournir et de retranscrire un maximum de détails. Il m’arrive également de mettre à jour les plans en fonction de leurs remontées d’informations », indique-t-elle. Méticuleuse, structurée, organisée et dotée d’un fort esprit d’équipe, Lucie a su affiner ses soft-skills et compétences techniques au gré de ses expériences, dont les bases ont pris racine dès le lycée.
Du ballon rond à l’électrotechnique
Son parcours débute par un BEP électrotechnique au lycée professionnel de Château-Renaud, suivi d’un Bac pro à Romorantin-Lanthenay, pour s’achever par un BTS à Blois quelques années plus tard. Une trajectoire linéaire ? Pas vraiment. « Au départ, je voulais devenir professeur de sport ou éducatrice sportive, car je suis passionnée de foot, se souvient Lucie. Mais à l’époque, on ne m’a pas encouragée à suivre la voie générale. J’ai donc opté un peu par hasard pour un BEP électrotechnique. Mon choix a surtout été motivé, car ce lycée offrait une section de foot féminin. » Une discipline qu’elle continue de pratiquer en loisir, tandis que l’électrotechnique est devenue son métier au quotidien.
S’imposer en tant que femme dans un univers encore masculin
« Petit à petit, j’ai appris à aimer cet environnement », confie cette technicienne bureau d’études. D’autant que Lucie a toujours été accueillie avec bienveillance dans les entreprises où elle a travaillé. « J’observe un véritable changement, notamment avec les nouvelles générations de dirigeants, plus ouvertes et conscientes qu’en tant que femme, nous apportons une vision différente », admet-elle. Chez PLUME-THOMASSEAU, le même sentiment domine et s’enrichit par un accompagnement et une écoute attentive. Cela s'avère précieux en particulier pour des tâches qu’elle n’avait encore jamais réalisées, comme l’approche financière d’un projet. « Je me sens plus impliquée dans les projets, et c’est vraiment stimulant », affirme-t-elle.
Vous souhaitez découvrir d'autres témoignages inspirants ?
💬 Ernest, de la boucherie à la plomberie
💬 Audrey, câbleuse industrielle dans un métier encore très masculin